OFAC & RADIO : la bonne question d’un pilote planeur.

Destinataire OFAC 
Concerne annonce dernière minute « radio facultative » pour les licences EASA comme pour les ICAO.

Bonjour Messieurs,
je vous remercie de cette nouvelle, malheureusement elle arrive bien trop tard.
En effet, votre exigence autoritaire et dictatoriale concernant obligation de posséder une licence Radiocommunication VFR pour la conversion d’une licence nationale de licence de pilote de planeur en licence EASA a engendré des dépenses considérables des nombreux pilotes pour la formation qui n’est pas indispensable. Pour ne pas se trouver sans licence valable le 8 avril 2020 ils ont ainsi été contraints de suivre une formation et réussir l’examen pour communiquer avec divers services (sol et air) d’aéroports et d’aérodromes contrôlés, maîtriser la radionavigation, utiliser le transpondeur et diverses autres spécificités du vol moteur qu’ils n’ont jamais rencontré et ne rencontreront jamais dans leurs activités de vol-à-voile.
La formation en radiotéléphonie, coût des publications et les frais d’examen dépassent un montant de CHF 1000,- que chaque candidat a dû dépenser pour répondre à votre exigence mal réfléchie, exagérée et inutile.
Je vous prie de m’informer si et comment l’OFAC envisage corriger son erreur évidente et dédommager les pilotes qui ont dépensé cette somme pour une formation inutile.
Je vous remercie d’avance de votre réponse.
Meilleures salutations

La réponse de l’OFAC :  l’art consommé de la langue de bois dans toute sa splendeur…

Cher Monsieur,
Je comprends parfaitement votre mécontentement. Je suis heureux de vous donner des informations de base sur les raisons pour lesquelles nous pouvons maintenant offrir une solution simplifiée à la communauté du vol à voile avec des efforts considérables. En décembre 2019, nous avons été autorisés à travailler sur l’ordonnance révisée de l’OFCOM dans le cadre d’une consultation officielle. Nous avons profité de cette occasion pour exercer notre influence en fonction des demandes des pilotes de planeur. Après de longues négociations, nous avons pu convaincre l’OFCOM qu’un examen théorique réussi remplit les conditions de base pour l’exploitation d’un émetteur puissant. Sinon, l’OFCOM exige le fameux test radio CB. Cela signifie qu’avec le nouveau sujet de test théorique 90, un tel émetteur peut être utilisé dans un avion.
Cette nouvelle situation juridique est à la base du nouveau traitement que vous critiquez. Sous l’ancienne loi, la possibilité offerte à partir du 8 avril 2020 n’était tout simplement pas possible. Par conséquent, leur accusation d’une erreur de notre part doit être vigoureusement contredite.
Ils témoigneront du fait que nous avons maintenant, avec beaucoup d’énergie et en échange avec l’association de vol à voile, porté les préoccupations des pilotes de planeurs à un bon résultat pour l’avenir.
Vous comprendrez que l’OFAC ne peut pas accorder d’indemnisation.
Avec mes meilleures salutations

Hansmartin Amrein, lic. iur.
Leiter Sektion Flugpersonal

Eidgenössisches Departement für Umwelt, Verkehr, Energie und Kommunikation UVEK
Bundesamt für Zivilluftfahrt BAZL