Travaux d’hiver, samedi 17 novembre 2017

Cher (ex) collègues et néanmoins amis,

Voila un petit résumé illustré de la journée.

Elle fut « normale » pour une première journée de réveil provisoire des « loirs plastiques ».

Elle fut dramatique pour un de nos commensaux  souvent décriés, un petit loir bien poilu, qui brutalement sorti de son sommeil, indument pris dans  notre hangar  au bord d’une glissière de porte, n’a pu éviter l’ouverture de celle-ci.

Il est mort brutalement assommé par une des barres de protection, mais piètre consolation,  il n’a probablement pas eu le temps de réaliser ce qui lui arrivait et est passé d’un sommeil hivernal à un sommeil définitif sans souffrances….

C’est donc sous la froidure habituelle que nous avons sorti le LS4 Juliet3 pour lui faire subir sa cure de jouvence annuelle pour un réveil ultérieur en toute beauté, au printemps.

Notre équipe d’entretien a subi quelques bouleversements et sa composition sur le papier d’abord, puis sur le terrain  n’a cessé de varier jusqu’au dernier moment. Toutefois l’important était de mener à bien le travail prévu avec une équipe au complet ce qui fut fait.

La venue confirmée en renfort  spécial du nouveau « passif-actif » spécialiste de « la fée du logis » et autres accessoires de beauté pour planeurs fatigués, Gilbert le vétéran, a en outre permis de rapporter un souvenir photographique de cette journée.

Nous avons eu la compagnie de cousins Vaudois  qui ont  bichonné, comme nous, un de leurs planeurs en l’occurrence le  tout jaune K6, tandis que l’équipe Kristian-Christian (les Dupont-Dupond locaux) s’occupaient de leur « Pipistrelle ».

C’est dans cette atmosphère colorée que le travail s’est effectué dans une joyeuse ambiance parfois même euphorique comme le montrent certains clichés, pris au moment de la « pause syndicale » du matin.

En dépit de nos efforts,  nous avons du prolonger le labeur jusqu’à un peu plus tard que prévu, la faute à une petite pièce métallique servant à fixer le  plancher du planeur, dessertie avec le temps, et qui avait filé dans la double coque du planeur. Il a fallu plus d’une heure avec l’aide  d’un aimant et d’un petit miroir pour que Jean et Eric (dont la moustache se hérissait de contrariété) finissent par la récupérer.

Grace à la prévoyance de Jean-Paul malencontreusement cloué chez lui par un méchant problème de santé, nous avons trouvé un réconfort intermédiaire avec une visite à la « Fromagerie Gourmande « en compagnie de nos cousins Vaudois.

Notre équipe autour de sa fondue  faisait penser à un groupe de corsaires en goguette au milieu des  paisibles habitués du lieu.

Comme pour compenser nos efforts, le soleil jusqu’alors masqué par un vilain stratus décidait de faire une petite apparition qui avait un air de récompense pour nos efforts…

Rien à dire lorsque le cœur y est, les visites hivernales à Montricher peuvent réserver de bons moments même lorsqu’on est cloué au sol….

Gilbert Benzonana.

Quelques images de la journée ici :

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