2018 : dernier jour de vol à LSTR

La renaissance d’une ancienne tradition à Montricher : les « Fondus1 » de la fondue…

Quel bonheur que les anciens renouent avec de bonnes traditions gourmandes, même si elles ont manqué de tomber dans l’oubli…

Loin des yeux loin du cœur dit-on, mais on devrait aussi ajouter loin des yeux  loin de l’estomac !

On doit à Barbara de maintenir cette ancienne tradition d’organiser  une fondue le dernier jour « effectif » de vol à l’aérodrome de Montricher. On ne peut pas dire que l’agenda  avait oublié de mentionner cette occasion de réunion au Club House et malgré un temps pas forcément très optimiste quelques enthousiastes s’étaient tout de même inscrits.

Hélas la réalité était bien  plus  affreuse que les prévisions météo pourtant peu engageantes, mais pourquoi  ne voir que le coté noir (ou gris) des choses. Il  faut savoir ouvrir les yeux et  arriver à percer les nués pour dégager une certaine poésie malgré  le vent, la pluie, la neige et le froid !

Sans doute votre narrateur, a-t-il « essuyé » une pluie persistante tout au long du parcours jusqu’à Aubonne.  Il a même été accueilli juste avant Montricher par une  très forte bourrasque de neige, mais  regardez les 2 premières images  plus loin : le spectacle  des alentours du Jura se présentait sous de merveilleuses couleurs que l’on ne voit que durant quelques jours en automne.

Rien que cela en valait la peine, de plus, la chaleureuse ambiance  au cœur du club house contrastait avec  la tempête de neige. Alors de quoi se plaindre ? Après tout «  être fondu d’une fondue » rien de plus  réconfortant !

Manon  (de plus en plus  présente dans nos « news ») est bien partie pour contribuer  à maintenir cette tradition de froidure. Il n’est que la  voir « touiller » avec le sourire, en soutien à Barbara l’un des  caquelons.  Les 2 ne sont pas identiques  car l’un est judicieusement complété de Bolets garantis par Barbara sans « bolets de Satan » ce dont votre narrateur peut témoigner  a posteriori par ce petit résumé.

L’unique image de la  tablée gourmande  sera le seul souvenir de cette renaissance un peu « intime » mais très animée et chaleureuse comme toute fondue qui se respecte. Sans oublier un accompagnateur sympathique et remuant,  qui préfère « œuvrer » sous la table et qui ajoute son grain de sel avant de nous rejoindre bientôt.

On espère que ces quelques lignes vont contribuer à ranimer  cette tradition chez les plus anciens d’entre nous, malheureusement  absents, mais excusables. En effet  ce temps humide et froid devait certainement raviver leur arthrose. Quant aux nouveaux licenciés auxquels on ne peut reprocher de ne pas avoir complété l’assistance, il faudra  leur  rappeler que ce genre de réunion est un moment de pur plaisir qui ne peut bien sur que retendre les liens de notre groupe.

A bientôt, chers collègues et lecteurs, pour le démontage des planeurs dans une petite semaine. J’espère rajeunir alors le trombinoscope du club et trouver quelques anecdotes qui vous aiderons à vous assoupir en attendant votre réveil au printemps prochain en même temps que quelques autres colocataires du club, les loirs bien entendu.

Gilbert Benzonana

Référence  1 :: « FONDU » : (Figuré) (Familier) Mordu de quelque chose, dingue de quelqu’un. Qui se passionne à l’extrême

 

La forêt non loin de Ballens et le village de Montricher sous la première neige d’automne  et le brouillard

 

Les fleurs et le décor sont bien encore là. La neige bien précoce aussi !

 

Les ingrédients ne manquent pas. Les spécialistes  sont au travail avec le sourire

 

L’assemblée un peu restreinte, mais ambiance  chaude et appétit solide, on distingue au fond le caquelon aux bolets (non sataniques). Sur le cliché de droite un  accompagnateur invisible à gauche : Sally.