Il est enfin arrivé !!
Le printemps ?
Vous n’y pensez pas, car même si la nature s’affole le calendrier se l’interdit.
Le «messager boiteux «?
Mais pas du tout, certes nous sommes en terre vaudoise mais ce n’est pas «l’esprit du temps» en ce début de mars.
Comment vous aviez oublié de le «déguster» depuis qu’il s’est déjà passé un an ?
Mais voyons c’est le «trombinoscope de début d’année» couplé une fois encore avec l’émergence de nos «grands papillons blancs» que d’aucuns s’affairent à sortir de leur chrysalide métallique.
Je veux parler du remontage des planeurs, les joujoux de ces grands enfants que sont les vélivoles.
Même si en ce 2 mars le ciel hésite entre un bleu limpide et la survenue hésitante de stratus chassés par un aigrelet vent du Nord-Est, il n’y a pas de doute le parking de Montricher est noir de …voitures.
Pour en être très épris du ciel, les vélivoles n’en sont pas moins des bipèdes dépourvus naturellement d’ailes et seulement capables de se muer en espèce volante par le «miracle» de la plaine de Montricher….
Et en effet ce miracle ne tarde pas à se produire car dès que les doux chuintements des portes (nouvellement pomponnées) laissent s’entrouvrir les hangars, la plaine verdoyante se couvre de longs cigares blancs dont émergent peu à peu… des planeurs.
Telles des fourmis les nombreuses silhouettes des habitués de Montricher s’affairent sur leurs «bijoux» . Ce ne sont pas des cigales comme dans la fable car malgré la venue de l’hiver ils ont pu conserver leurs provisions de «rêves de grands espaces»…
Je vous laisse donc déguster la nouvelle mouture de cette année qui je l’espère vous permettra de conserver un très agréable souvenir.
Ce n’est pas si fréquent que nous soyons aussi nombreux pendant une journée ce qui permet un mixage inter-générationnel avec la venue de petits nouveaux et la visite de quelques «anciens» dont l’age a parfois «fripé les ailes» et qui ne peuvent plus s’envoler
J’ai ajouté sur certains clichés quelques légendes que m’ont inspiré des situations particulières.
Je souhaite qu’elles vous amuseront.
A vous tous bons vols et que le ciel vous…entende.
Vous petit reporter-rapporteur.
Gilbert Benzonana
